Description de Sancerre de Léopold Bonnin : Rue de la Paix


Rue de la Paix ( Présent dans ) ( recensement 1876 ) ( en ) (1)

Géolocalisation du lieu

La Rue de la Paix commence au point de réunion des Rues de la Paneterie et de la Croix de Bois et se termine au Carroir de Velours . (2)

Étymologie du lieu

J'ignore le motif qui a pu lui faire donner le nom qu'elle porte aujourd'hui. Avant la révolution elle n'était jamais désignée dans les actes publics que sous le nom de Rue qui va des Halles à la Paneterie . Il y a tant bien de croire que c'est à la suite d'un traité de paix intervenu sous la révolution ou sous le 1er Empire que son nom actuel lui a été donné. On ne trouve aucune trace de cette décision dans les archives municipales. (3)

Description du lieu

Cette rue est une des plus fréquentées de la ville. Elle relie le marché aux légumes au Marché au Blé et à la Genterie, le quartier de la Porte Vieille à celui des Halles et elle est la voie la plus directe pour aller de cette dernière porte et des quartier de la Porte Oison à l'église paroissiale (Place Saint Jean). (4)

Détail du lieu

A la suite de la maison Thomas que je viens de désigner à l'article de la Rue de la Paneterie on trouve au montant la rue, à droite, le cabaret tenu par le Sieur François Pinard qui l'a exploité lui même pendant longtemps et qui habite le 1er étage de la maison. Cette maison a été habitée auparavant par le sieur Michel Cassier Rouzé marchand de grains , Hypolite Paudos serrurier et la veuve Bieyon dont j'ai parlé à l'occasion de la Rue Gagnepain . (5)

La maison suivante qui est actuellement vacante et dans laquelle va s'installer prochainement Madame Berthelomier , modiste , appartient à Monsieur Alphonse Bonnet , propriétaire et ancien épicier . Ces années dernières, elle était occupée par le Louis Simelon et Rose Chambon , sa femme, marchand de parapluies , qui l'ont quittée pour {Bonnin page : 92} aller s'installer à Cosne (Cosne sur Loire), leur pays d'origine. Avant d'appartenir à Monsieur Alphonse Bonnet elle était la propriété de Jean Baptiste Chapon , taillandier , qui l'occupait. Son atelier était sur la rue, à la place d la boutique actuelle. (6)

La maison voisine, au nord est, qui fait l'angle de la Rue Gagnepain , appartient au même propriétaire et est occupée par le Sieur Napoléon Triboudet boucher . Il y a une trentaine d'années, elle appartenait au Sieur Jules Marion , tonnelier . (7)

La 1er maison au dessus de la Rue Gagnepain , appartient au Sieur Narcisse Beltante , coutelier , qui l'habite aura son gendre Monsieur Justin Bourreux , agent d'assurances. Le 1er étage se prolonge sur l'entrée de la dite Rue Gagnepain . Elle appartenait auparavant à Monsieur Hyacinthe Bonnet , propriétaire de la maison d'en face qui la tenait par acquisition d'un Monsieur Besland . (8)

Les deux habitations qui suivent et qui ne forment qu'un seul corps de bâtiment, sont actuellement occupée par Mademoiselle Pauline Lagogué épicière et le Sieur Étienne Laloue , marchand tailleur . Elle appartiennent à Monsieur Alain Chabin , ancien marchand de grains et lui proviennent de ses père et mère Antoine Chabin dit l »e Sourd », tisserand et Anne Jouy , sa mère. (9)

Petite Histoire :La maison Bardellot et échevinage de Sancerre

Cette maison, fut vendue par Monsieur Louis de Sehuguet d'Espagnac (Charles Antoine Léonard de Sehuguet d’Amarzit d’Espagnac), propriétaire de la terre de Sancerre, à Monsieur le Comte Antoine Roy suivant acte de 14 floréal an 3 passé devant Maître Charpentier , notaire à Paris . Le Tribunal y fut installé vers la même époque et y resta jusqu'au 1er juillet 1811, date à laquelle ou exécution d'un décret du 9 avril précédent, les bâtiments de l'Ancien Couvent des Religieuses de la Miséricorde furent abandonnés au département pour y installer le Tribunal d'arrondissement et la Prison . Vers 1815 au 1820, Monsieur le Comte Roy rendit cette maison, mais la principale cave qu'il se réserva, au Sieur Jean Baptiste Bardellot , fabricant de chandelles et ancien sergent de recrutement sous l'Empire et à Dame Sophie Pinard , son épouse, qui la cédèrent à Monsieur François Eugène Supplisson , ancien notaire vers 1855. Elle est aujourd'hui la propriété de Messieurs Camille et Maurice Supplisson , ses fils.{/F192} (10)

A la suite de cette maison se trouve une très belle porte cochère, cintrée, qui donne accès dans la cour et les dépendances de la maison Supplisson décrite Rue de la Paix . Une grille de fer sépare cette grande porte de la maison suivante. (11)

Cette dernière maison appartient au Sieur Jean Auguste Ricard , perruquier et débitant de tabacs qui la tient par acquisition d’Élodie Cassier , épouse de Charles Liévin , huissier à Cosne (Cosne sur Loire), héritière de Pierre Cassier dit « Tesson ». (12)

Celle qui fait le coin de la Rue de la Paix et de la Rue du Carroir de Velours est habitée par un Maître Laffay , teinturier et appartient à Madame Luce Savignat épouse de Louis Mallet , propriétaire de la Grande Maison qui va suivre. Madame Mallet la possède comme héritière d'un enfant qu'elle a eu de son premier mariage avec un Maître Fronteau , coutelier , lequel enfant l'avait lui même recueilli dans la succession de son père. (13)

Petite Histoire :La maison Jacques Cœur la plus ancienne de la ville et ses souterrains

La Boulangerie qui se trouve sur la Place Saint Jean , en avant de la tourelle n'est pas ancienne. Elle a été construite sur une partie de la cour vers 1847 ou 1848. La cour qui jouté la maison à l'ouest n'en a pas toujours dépendu. On le verra ci-après. (14)

Je n'a pas pu trouver nulle part le nom de la personne qui a édifié cette maison, laquelle était chargée depuis des siècles de l'acquit d'une rente de douze livres dix sols au profit de l'Hôtel Dieu de la Charité , payable le sept décembre de chaque année, veille de la Bonne Dame. Comme elle était, ainsi que je l'ai déjà dit, un fief du Comté de Sancerre, il se pourrait qu'elle ait été construite par Jean III , Comte de Sancerre ou par sa fille Marguerite Dauphine d'Auvergne . Ce qui est certain, c'est qu'elle a appartenu à Jacques Cœur . (15)

On lit dans l'histoire de ce grand citoyen qu'il possédait de grands biens à Bourges , à Sancerre, à Lyon , à Paris , à Montpellier , Beaucaire , Marseille et Saint Pourçain . Or, la {Bonnin page : 96} tradition, à Sancerre, désigne précisément la maison en question comme ayant appartient au célèbre argentier. La porte de cave et le plafond armés de coquilles dont j'ai parlé, vivement à l'appui de la tradition et prouvent suffisamment ce que j'avance. Tout le monde, soit en effet que les armories de Jacques Cœur Saint Pourçain sont parsemées de coquilles. (16)

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Cette maison fut probablement confisquée comme les autres biens de l'ancien favori, en exécution de la sentence du 29 mai 1453 et adjurée par décret à Antoine de Chabannes , Comte de Dammartin, chevalier Seigneur de Saint Fargeau et de Goner, Chevalier de l'Ordre de Saint Michel , Sénéchal de Carcassonne, puis par les lettres royaux du mois d'août 1463, réhabilitent le condamné restituée à Geoffroy Cœur , chevalier, Seigneur de la Chaussée, Échanson et Maître d'hôtel (maître d’hôtel) de Louis XI . (18)

Elle passe des mains de ce dernier dans celles de noble homme Guichard de Thou ou de Thô, Seigneur de Boisgirard, de Louis Gousté , grenetier au grenier à sel de Sancerre et de Jeanne de Thou , son épouse, qui la vendirent le 24 juin 1499, par acte reçu Maître Guillaume Geoffrenat , notaire tabellion à Sancerre, en la présence de Guillaume Girard , bachelier es lois, lieutenant au baillage du Comté de Sancerre, moyennant trois cents livres tournois et deux aulnes de velours à honorable homme et sage Maître Antoine Turpin - Vauvredon , Sieur du Boucher et de Nozay, conseiller du Roi , trésorier et receveur du duché de Milan payeur des 200 gentilhommes et pensionnaires de la maison du Roi, qui venait déjà de se rendre acquéreur avec son père de la maison de Jacques Cœur à Bourges . Les armoiries du sieur Turpin , qui était originaire de la ville de Sancerre, étaient d'Azur, à trois fasces d'or, à une tête humaine en profil tortillée d'argent, en chef. Je n'en ai pas trouvé dans la maison, mais elles étaient décrites par la Thaumassière . (19)

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De 1513 jusqu'en 1548, époque à laquelle les Prêtres et les religieux furent chassés de Sancerre par les huguenots, elle fut habitée par le Prieur et la Communauté des Vicaires de Notre Dame de Sancerre qui se trouvaient là merveilleusement à la partie de l'église qu'ils étaient chargés de desservir. (21)

Je n'ai pu découvrir les noms des propriétaires ou des personnes qui l'on habitée depuis 1548 jusqu'en 1718. Le 19 mars de cette dernière année, cette maison fut assistée suivant acte reçu par Maître Préponnier , notaire à Sancerre, par Sieur Jean Decencière sergent, demeurant à Sancerre, agissant tout en son nom qui comme se portant fort de ses enfants issus de son mariage avec Aimé Jomier , 2ème et Louis Decencière , majeure demeurait à Crézancy, en faveur de Pierre Rousset et Anne Amelot , son épouse, demeurant à Sancerre, moyennant dix livres du rente. A la mort de ces derniers, elle passa dans les mains de François Roulin et d'Elizabeth Rousset , puis en celles de François Fortet , bailli de Ménetou-Ratel et de Marie Jarry , son épouse. Ceux {Bonnin page : 97} ci, à leur décès, la laissèrent à François Fortet , imprimeur à Paris rue Chartière, paroisse Saint Hilaire, Joseph Fortet , Marchand de vin et Marie Jeanne Thévenot , son épouse, demeurant à Paris , rue de la Cassonnerie, paroisse Saint Eustache et à Marie Fortet veuve de Nicolas Sallandrin , officier de la Maison du Roi, demeurant à Paris , rue de la Sourdière, lesquels la revendirent par acte du 19 janvier 1756 passé devant Maître Quentin et son collègue, conseillers du Roi, notaire au Châtelet de Paris , à Pierre Vincent Douard fils, Prévôt en survivance de la prévôté de Charnes, demeurant à Sancerre. (22)

Elle passa par succession, au décès de ce dernier, à Mademoiselle Anne Douard , sa fille qui la revendit vers 1820 ou 1825 au Sieur Charles Mallet , boulanger et aubergiste , le même qui fit démolir la belle porte d'entrée en 1842. A la mort de celui-ci, elle fut vendue à la barre du Tribunal de Sancerre, moyennant vingt deux mille francs, tous frais payés, au Sieur Louis Mallet , l'un de ses enfants qui l'habite encore aujourd'hui. (23)

Elle faillit être incendiée en 1849. Le feu avait pris au milieu de la nuit dans une petite annexe se trouvant au sud ouest du grand bâtiment et contiguë à la maison Girardeau ci-après. (24)

Petite Histoire :Le sacristain sauve la maison de son voisin du feu

La cour, ainsi que je l'ai déjà dit, ne dépendait pas du bâtiment. En 1498, elle appartenait à dame Jacquette Rasgnault , fille de Jean et veuve de Thomas Née , propriétaire de la maison Girardeau . Elle fut vendue le 2 février de la même année 1498 par la dite dame à Jean Deloche , menuisier , par acte reçu par Jehan Desmolins , notaire à Sancerre et revendue par ce dernier au Sieur Antoine Turpin sur-nommé. (25)

Le petit bâtiment en basse goutte, à gauche, au fond de la cour est de construction récente, il ne date que de 1869 ou 1870. (26)

Les deux maisons qui suivent et qui appartiennent aujourd'hui à Messieurs Alexandre Girardeau , cordonnier et Charlemagne Cassier , avoué et maire de Sancerre, n'en formaient en 1499 qu'une seule qui appartenait à Jean Turpin le jeune, Seigneur de Vaufreland , frère d'Antoine, propriétaire de la maison Mallet . Jean Turpin l'avait acquise de la veuve et des héritiers de Thomas Née marchand menuisier , lequel l'avait acquise de Gille Garnier . En 1718, elle appartenait à Monsieur Alabat de Vilpré , en 1763 à Monsieur Desbans , bailli de la Chapelle d'Angillon, puis à son fils Monsieur Edme Louis Desbans , ancien capitaine au Régiment de Cavalerie de Conté {Bonnin page : 98} et en 1778 à Claude Germain , greffier au baillage. (27)

Petite Histoire :Assassinat de Aimé Pinon

La maison Girardeau est actuellement séparée en deux corps de logis. L'un celui qui joute la maison Mallet est habité par le propriétaire et l'était avant lui par Jean Baptiste Girardeau , son père, l'autre est occupée par le Sieur Charles Meunier , marchand tailleur et l'était auparavant, depuis plus de trente ans, par le Sieur Philippe Prostat , maître couvreur et actuellement sacristain à la cathédrale de Bourges . Ci dans le dernier logis, qu'est né l'Abbé Élie Prostat (Élie Protat), chanoine honoraire, Brultet maître de chapelle , directeur de la maîtrise de la cathédrale de Bourges et compositeur des plus distingué. (28)

La maison Cassier , dont la façade est en pierre de taille et qui fait face à l'ancien baillage, est affermée (affermer) à la ville depuis plus de dix ans, pour y loger l'instituteur communal catholique. Auparavant, elle était habitée par Monsieur Michel Cassier -Alaberte , fabricant de chandelles et adjoint au maire, père de Monsieur Charlemagne Cassier . Monsieur Cassier Alaberte la tenait de son père Michel Cassier Mouton boucher et charcutier . C'est dans cette maison qu'est né Monsieur Charlemagne Cassier . (29)

La maison qui suit appartient aux enfants mineurs de feu André Lauverjat boulanger et elle est actuellement habitée par eux et leur mère née Euphrosine Adélaïde Loque , qui exploite la Boulangerie à son nom. Antérieurement, elle appartenait indivisément au Sieur André Lauverjat et à son frère Lauverjat dit « Lala », qui y mourut célibataire qui la tenaient par succession de François Joseph Lauverjat , leur père. (30)

En 1751, elle appartenait à Étienne Theurier et le 12 juillet 1604 à Vincent Mousnier , tourneur sur bois qui l'habitait. Cette maison a sorti par une cour qui se trouve derrière sur la Ruelle de l’Église . ( voir au sujet de deux petits emplacement dans cette ruelle et dont jouissent Monsieur Cassier et les maisons Lauverjat l'article de la Place Saint Jean ou de l’Église ). (31)

Au dessous de la maison Lauverjat , on rencontre un bâtiment dont la façade entièrement en pierre de taille et en avancement sur la rue d'environ 50 centimètres. Il joute {Bonnin page : 99} par le bas une petite ruelle qui dans le principe n'était que le prolongement de celle de l’Église dont il vient d'être parlé et sur le côté de laquelle se trouve un puits commun entre Messieurs Supplisson frères, Mademoiselle Fouquet et Monsieur Anselme Boutet . Ce bâtiment qui est aujourd'hui occupé par Monsieur Camille Supplisson , Juge au tribunal , membre du Conseil d'Arrondissement, des commissions administratives du Bureau de Bienfaisance et de l'Hospice (Hospice Civil), ainsi que du Conseil de Fabrique (Conseil de fabrique de la paroisse de Notre Dame de Sancerre), est possède par la même famille depuis le 17 décembre 1590, sans aucune interruption. (32)

Le dit jour, il fut vendu par François Roulon à Guillaume Gaucher , armurier et passa successivement dans les mains d’Étienne Gaucher , marchand en 1626, d’Étienne Gaucher , deuxième du nom en 1651, de Guillaume Gaucher , procura en 1696, d’Étienne Gaucher , curé de Neuvy sur Loire et de Marie Anne Gaucher , sœur du précédent et épouse de François Léon Xavier Dubaut , procureur et Échevin , le 14 janvier 1751 ; plus tard à Edme Bonnet - Dubaut , procureur et officier municipal sous la 1ère révolution, à Hyacinthe Bonnet , propriétaire et adjoint au maire, à Cévarine Bonnet épouse de François Eugène Supplisson , et enfin à Messieurs Maurice et Camille Supplisson . Entre l'époque du décès de Monsieur Hyacinthe Bonnet et celle où Monsieur Camille Supplisson vint l'habiter. Cette maison fut occupée à titre de location par Messieurs Labarre , commissaire de police , Julien Quillier (Napoléon Quillier-Decencière), notaire , Martinot et Pichon , percepteurs des contributions directes et par Mesdemoiselles Bazine * et Rose Bonnet . (33)

De l'autre côté de la petite ruelle, se trouve une vieille maison appartenait à Mademoiselle Adèle Fouquet . Elle est dans le plus mauvais état de réparations. Le rez de chaussée surtout qui est éclairé sur la rue par une petite fenêtre cintrée, au dessus de laquelle se trouve la date de 1774, puis une autre fenêtre carrée, est menacé fortement d'être écrasé par l'étage supérieur qui surplombe d'une façon inquiétante pour les locataires de la maison et pour les passants. Cette maison fuit face à la Rue Gagnepain et elle est habitée aujourd'hui par le Sieur Denis Boitard , cordonnier , précédemment elle était occupée par le Sieur Vincent Chabin dit « la Ruine », matelassier et par son gendre le Sieur Periaut , cordonnier . (34)

L'espace compris entre la maison ci-dessus et la cour de la Rue de la Croix de Bois , est occupé par deux maisons réunies depuis peu d'années en une seule par le Sieur Jean Baptiste Bouchard , marchand d'étoffes et Dame Anaïs Lauverjat , son épouse, qui en sont propriétaires. Bien que les magasins (magasin d’étoffes) du Sieur Bouchard n'aient pas beaucoup d'apparence et s'y fait un commerce considérable. La partie qui joute la maison de Mademoiselle Fouquet provient à la Dame Bouchard de la succession de Mathieu Lauverjat , sabotier et de Victoire Huet , ses père et mère. L'autre partie provient d'acquisition faite en 1874 par les propriétaires actuels des époux Jules Raimbault Leclerc . Ceux-ci l'avaient acquis en 1856 de Philippe Clermontet Goussu , tisserand , qui la tenait lui même de Sieur Mathieu {Bonnin page : 100} Lauverjat , père de Madame Bouchard qui la lui vendu en 1847. Mathieu Lauverjat l’avait acquise en 1834 de Jean Panseron que la possédait depuis longues années. (35)