Description de Sancerre de Léopold Bonnin : Rue des Trois Piliers


Rue des Trois Piliers ( Présent dans ) ( recensement 1876 ) ( en ) (1)

Géolocalisation du lieu

La Rue des Trois Piliers prend naissance au Carroir de Velours et se termine à la Place de la Halle . (2)

Étymologie du lieu

Elle tire son nom de l’ancien restaurant « des Trois Piliers nbsp;» qui y existait déjà il y a deux ou trois siècles et qui s’y trouve encore aujourd’hui. (3)

Détail du lieu

Le côté droit de cette rue se compose de deux parties : (4)

La première qui part du Carroir de Velours et se termine à la Rue Johanneau , (5)

La deuxième qui part de cette dernière rue et se termine à la pharmacie Née , au coin de la Place de la Halle . (6)

Trois autres maisons font suite à la dite pharmacie et se prolongent jusqu’à la Rue de la Tour , mais comme leurs façades sont sur la Place de la Halle , je ne m’en préoccuperai pas ici. (7)

Le côté gauche n’est composé que d’une seule partie allant directement du Carroir de Velours (au coin de la Place Saint Jean ) à la Place de la Halle . (8)

La 1ère partie, à droite, comprend six maisons, savoir : (9)

La maison occupée par le Sieur Gustave Siméon Clermontet , marchand de nouveautés appartenant à son père Philippe Clermontet et déjà décrite à la Rue du Carroir de Velours . (10)

Celle occupée par Madame Anne Ducloux Veuve d’Étienne Augendre , dit « Genon », marchande de lingerie , appartenant à son fils Étienne Louis Augendre , horloger qui habite la même rue. Cette maison qui a eu pour locataire pendant plus de vingt ans, le Sieur François Lagogué , cloutier , provient au fils Augendre de la succession de son père sus-nommé, qui l’avait acquise en communauté avec sa femme en 1862 ou 1863 de François Lauru , aîné, charpentier et de Françoise Bellache , son épouse. Ceux-ci la tenaient depuis 1834 d’Henry Lauverjat Habert , qui l’avait acquise lui-même vers 1830 de Louise Bellache . Elle possède en commun avec celles des Sieurs Clermontet et Frelat décrites Rue du Carroir de Velours et dont elle dépendait originairement. Une cour sise derrière les bâtiments, un puits dans cette cour et une fosse d’aisance d’une étendue extraordinaire (voir l’article de la maison Clermontet ). (11)

Une autre maison sise en face « le Café Moreau  », dont il sera parlé plus loin appartenant à Monsieur Adolphe Cassier , boucher et à Rose Maréchal , son épouse, qui l’habitent. Elle possède des dépendances considérables qui se prolongent jusqu’à la Rue Johanneau sur laquelle elle a une sortie par une porte cochère situé entre la cour de Monsieur Rigaud et le bâtiment du Sieur Vincent Guyot . Elle fut acquise en 1858 par les époux Cassier de Joseph Godard dit « la Queue », aussi boucher qui la tenait depuis 1837 ou 1838 de Jean Guérin Perrichon , charron , lequel la possédait alors depuis plus de vingt ans. (12)

Une maison appartenant à Monsieur Antoine Rigaud , rentier , Place de l’Ancien Marché aux Chevaux , habitée par le Sieur Étienne Louis Augendre , horloger . Elle a été acquise {Bonnin page : 311} par Monsieur Rigaud des héritiers d’Aimable Dauriac , marchand de tissus et de sa Veuve Eugénie Rigaud , en 1875. Elle avait été aussi acquise par ces derniers de Louis Cloquet marchand de tissus et de Célestine Boitard , son épouse, qui la tenaient de Richard Boitard , bourrelier . Cette maison fait face à celle des « Trois Piliers nbsp;». (13)

Une autre maison habitée par Monsieur Rameau Thomas , marchand de nouveautés , qui possède un de des plus beaux magasins (magasin de détails) de détail de la ville. Cette maison appartient aussi à Monsieur Rigaud et celle a la même origine de propriété que la précédente, mais antérieurement à Richard Boitard , elle avait appartenu à un Sieur Déron , qui l’avait acquise de Monsieur Petit de Thauvenay . Le Sieur Vincent Guyot y tint longtemps un cabaret. Du vivant de Monsieur Dauriac , la maison précédente et celle-ci n’en formaient qu’une seule. Dans la partie occupée par Monsieur Augendre se trouvaient les draps, lainages et autres tissus de couleur et dans celle de Monsieur Rameau était la lingerie. (14)

Les cinq maisons ci-dessus ont toutes un étage sur le rez de chaussée. (15)

Entre la maison de Monsieur Xavier Frédéric Mariton et de Madame Valentine Déron , son épouse, qui fait la cour de la Rue Johanneau . Deux étages surmontent le rez de chaussée dans lequel est installé le magasin de chaussures des propriétaires. Derrière la maison se trouve une petite cour couverte en vitrage dans laquelle est l’escalier conduisant jusqu’au grenier. Elle fut acquise par les époux Mariton Déron en 1874, de François Étienne Déron [F086], chapelier [M557] et de Claudine Nebout [F758], père et mère de Madame Mariton [F750], lesquels la possédaient depuis 1860, comme acquéreurs de Monsieur Antoine Rigaud [FA26], rentier [M652] sus nommé. Celui-ci qui l’avait acquise en 1849 de Jean Baptiste Victor Perret [F753], conducteur des ponts et chaussées [M687] ; la fit reconstruire en 1852 telle qu’elle est aujourd’hui. Monsieur Perret [F753] la tenait depuis 1839 de Madame Madelaine Boullay [F197] Veuve de Jean Charles Henry Caternault [F126], greffier [M514] de la justice de paix sous la révolution. Vers 1845 ou 1846 elle était habitée par le Sieur Joseph Ricard [F066] Wolf [F759], marchand de lingerie et bonneterie [M747] auquel arriva en 1832, une aventure assez drolatique. (16)

Petite Histoire :Saluez avec un schako le Duc d’Orléans

Monsieur Rigaud , après s’être rendu acquéreur de cette maison y installa ses magasins de tissus qui furent remplacés par la boutique de chapellerie des époux Déron . (17)

Quatre maisons restent à décrite sur le côté droit de la Rue des Trois Piliers , à partir de la Rue Johanneau , savoir : (18)

Celle qui fait le coin de cette dernière rue et qui a pour locataire, au rez de chaussée le Sieur Edmond Langlois , cordonnier . Cette maison a devanture et boutique (cordonnerie) sur la Rue des Trois Piliers et elle se prolonge dans la Rue Johanneau où se trouve l’entrée d’un escalier conduisant au 1erétage qui est habité par le propriétaire de l’immeuble le Sieur Michel Alexandre Langlois , père du précédent. Elle fut acquise par ce dernier de Jean Picardeau , sabotier et marchand épicier et de Marie Durand , sa femme, vers 1850 et elle provenait à a cette dernière de la succession de Silvain Durand , sabotier son père. (19)

La maison du Sieur Louis Sigismond Godelu , ancien armurier et ferblantier et de Dame Sidonie Lelyon , son épouse. Cette maison dont le rez de chaussée contient la boutique (magasin d’armes), l’atelier et l’habitation des sus nommés comprend (20)

Petite Histoire :Établissement de bains et son alimentation

Les époux Godelu tiennent cette maison dudit Sieur Antoine Lelyon qui y exerçait lui même au rez de Chaussée la profession d’armurier et qui l’avait acquise vers 1826 ou 1827 du Sieur André Neveu . (21)

La maison habitée actuellement par le Sieur Joseph Augendre dit « Genou », cordier et qui appartient à Madame Veuve Alexandre Habert née Lauverjat . Elle avait été acquise en 1872 par Monsieur et Madame Habert de Jean Baptiste Boyron aussi pharmacien qui la possédait depuis 1843 comme acquéreur du Sieur Genois Augendre père du sus nommé, lequel la possédait depuis plus de vingt cinq ans. (22)

Enfin la maison habitée par Monsieur Paul Née , pharmacien , laquelle ne fait que aborder par son extrémité nord la Place de la Halle et se trouve en face du flanc est de la maison Guiochain Mille . La pharmacie Née appartient comme la maison précédente à Madame Veuve Alexandre Habert née Lauverjat . Monsieur Habert qui exerçait aussi la profession de pharmacien , l’a habitée pendant une quinzaine d’année. Il céda son établissement en 1872 à Édouard Kenick qui en 1875 la revendit à Monsieur Née . Monsieur Habert avait acquis cette maison en même temps que celle qui précède de Monsieur Jean Baptiste Boyron , pharmacien , qui l’habita aussi pendant une vingtaine d’années et qui la tenait de Vincent Boyron , boulanger , son frère. (23)

La première maison du côté gauche de la Rue des Trois Piliers , appartient à Madame Mertz née Maréchal , épicière . Le rez de chaussée qui a deux façades, l’une sur la Place Saint Jean ou de l’Église, l’autre sur le Carroir de Velours , contient le magasin d’épicerie . Le 1erétage dépend en partie de la maison suivante qui appartient aux époux Thomas Montagne . {Bonnin page : 314} Cette maison a déjà été mentionné à l’article de la Place Saint Jean et elle avait la même origine que la mienne de la quelle elle dépendait. Madame Mertz la tient de son père Jean Maréchal dit « Choisette » vigneron , Rue de la Porte Vieille qui l’avait acquise de Louis Raimbault , bourrelier et d’Olympe Boucher , son épouse. Elle provenait à cette dernière de Jean Boucher , son père. (24)

La maison suivante qui fait encore face au Carroir, et à la Rue du Carroir de Velours appartient à Madame Cécile Bruneau épouse de Pierre Thomas dit « Montagne », ancien employé à la Sous-Préfecture et ancien débitant de tabacs . Elle provient à Madame Thomas des successions de Louis Bruneau et Cécile Déron , ses père et mère. Cette maison ainsi que la précédente ont droit à la cour, au puits et à la fosse d’aisances dont il a été parlé à l’article de ma maison Place Saint Jean . (25)

Celle qui fait face à la maison Clermontet décrite la première à l’article de la Rue du Carroir de Velours , appartient à Monsieur Édouard Abraham Raimbault , marchand de tissus et à Madame Julia Boyron , qui l’habitent. Elle provient aux époux Raimbault Boyron d’acquisition faite de Monsieur Jacques Dion , également marchand de tissus et de Madame Mézéréon Lagogué son épouse, qui l’habitèrent pendant près de quarante ans. Monsieur Dion fut adjoint au maire de Sancerre du 29 janvier 1838 au 25 juin 1848 et du 28 septembre 1849 au 5 janvier 1850, puis maire de cette dernière date au 12 juin 1852. Il n’avait aucune instruction, pas de dehors, mais il était doué d’un grand bon sens et d’une énergie peu commune et il aimait son pays par dessus tout. Il avait recueilli cette maison dans les successions d’André Dion , guêtrier et de Marie Lavigne , son père et mère. (26)

Petite Histoire :Café et lieu de réunion remarquable

Elle appartient actuellement au Sieur Claude François Galopin , propriétaire, demeurant à Saint Satur , qui exploite ce café pendant plus de vingt ans. Il l’avait acquise vers 1847 ou 1848 de Pierre Rigny , également cafetier , qui la tenait depuis 1836 de Louis Jarlat , ancien cafetier et de Catherine Taconnat , son époux a qui elle appartenait depuis 1810. Elle pourrait à Madame Jarlat des successions de Guillaume Taconnat et de Geneviève Rock , son père et mère, qui exploitaient également ce café vers le commencement de ce siècle. Cet établissement fut tenu depuis 1800 successivement par les époux Taconnat Rock , par les époux Jarlat Taconnat , par un né Raimbault dit « le Rouge » comme locataire Pierre Rigny , sur nommé, un Sieur Fouchard , originaire de Boulleret , aussi comme locataire le Sieur Galopin , propriétaire actuel, le Sieur Eugène Moreau , le Sieur Alexandre Pain et même Eugène Moreau , aussi comme locataires. (27)

Un feu de cheminée d’une violence extraordinaire se produisit vers 1840 ou 1841 dans ce bâtiment. J’étais tout enfant alors, j’avais à peine quatre ans. Je vois toujours mes parents déménager au plus vite notre maigre mobilier, après m’avoir confié aux soins de la brave mère Thomas Montagne , qui était alors concierge de la Sous-Préfecture . Je me vois encore entre les bras de cette femme, au milieu d’une foule considérable venue de tous les quartiers de la ville et de toutes les communes voisines, adossé au coin de la maison Mallet , au Carroir de Velours , et regardant la flamme qui montait plus de trois mètres au dessus de la cheminée ainsi que les morceaux de suie enflammée qui pleuvaient sur les maisons voisines et jusque sur les assistants. La cheminée était bonne. Elle résista à l’action du feu. Grâce aux précautions prises par l’autorité, on n’eut aucun accident à déplorer. (28)

Petite Histoire :Maison de Johanneau avant son meurtre

Vient ensuite la maison comme sous le nom « des Trois Piliers nbsp;», laquelle a donné son nom à la rue. C’est une construction dont la façade est en pierre de taille, assez basse, quoiqu’elle ait un étage au dessus du rez de chaussée et qui fait face au magasin du Sieur Augendre , horloger . Cet établissement qui est peu fréquenté est actuellement tenu par le Sieur Benoît Chevallier et n’est à proprement parler qu’un cabaret . Le rez de chaussée est occupé par la cuisine et deux salles affectées au consommateurs. Dans l’une de ces deux pièces est un billard éclairé par un jour pris dans la toiture de la maison au moyen d’un châssis vitré. Le 1erétage contient quelques chambres d’habitation et une grande salle de bal. Cet immeuble partait déjà le nom « d’Hôtel des Trois Piliers  » au 17ème siècle. J’en ai vu la preuve dans un acte de sépulture du 7 juin 1675 que l’on peut retrouver dans les archives du Tribunal . La façade était très probablement supportée alors par trois colonnes de pierre ou de bois et le public pour désigner l’établissement l’aura appelé la maison des « Trois Piliers nbsp;»(1). (29)

(1) En 1698, la maison des 3 piliers appartenait à Anne Minard Veuve de Charles Almain , en son vivant conseiller du Roi et * contrôleur du grenier à sel de Sancerre et était loué à Pierre Montagu et Pierre Chair , maître boulanger . (30)

Il appartient aujourd’hui à Monsieur Vincent Guyot dit « Satur » et à Madame Louise Pouillot , son épouse, qui l’avaient acquis en 1857 des héritiers de Madame Louise Leclerc Veuve de Jean Baptiste Gressin , procureur du district, tué à la bataille de Sens Beaujeu , le 10 avril 1796. Celle-ci l’avait recueilli dans les successions de Simon Leclerc , boulanger et Magdelaine Jallot , ses père et mère. Ce Simon Leclerc fut agent municipal (au maire) de la commune de Sancerre en 1798. La maison des « Trois Piliers nbsp;», après la mort de ce dernier, fut habitée par ses filles, puis par un nommé Darré traiteur , par le Sieur Cherrier Appard , pâtissier , par le Sieur Joseph Lagarde , boulanger , à qui succéda le Sieur Vincent Guyot comme cabaretier . (31)

Une autre maison, qui dans le principe faisait partie de la précédente et qui actuellement en est entièrement séparée, vient ensuite. Elle appartient aux mêmes propriétaires et elle est habitée par la Dame Zoé Guillaumat Veuve de Jean Baptiste Mallet , libraire . Elle a la même origine de propriété que la précédente. (32)

A la suite est une maison très étroite et très malsaine, appartenant au Sieur Léon Musard , menuisier . Le rez de chaussée qui ne contient qu’une seule pièce dans laquelle est l’escalier de la cave, est occupé par l’atelier (atelier de menuiserie) du sus nommé et le premier étage {Bonnin page : 317} par ses chambres d’habitation. Elle lui provient d’acquisition faite en 1863 de Madame Angélique Alanor Veuve de Jean Baptiste Leguay , menuisier , qui l’avait héritée de sa mère Marie Anne Lejay , Veuve du Sieur Alanor , dit « Bourguignon ». En 1820 elle appartenait à un né André Neveu , propriétaire. (33)

La maison suivante est une auberge désignée sous le nom d’« Auberge de la Comète », actuellement exploitée par le Sieur Théodore Pinon . Elle est séparée en deux, au rez de chaussée par un couloir qui, au siècle dernier, était le prolongement de la Rue Johanneau , laquelle passait ensuite dans la cour longeant le bâtiment, à l’avant, dans celle du Sieur Vincent Guyot dépendant du logement occupé par le Sieur Musard , boucher , Rue Saint Jean , traversait cette dernière rue et la maison André Theurier sur l’emplacement d’un autre couloir qui existe encore aujourd’hui et aboutissait à la Rue Fangeuse , en face la Rue des Trois Barbots . Sur la gauche du couloir traversant la maison de « la Comète  » est un petit logement occupé par le Sieur Gustave Boitard , coiffeur . Il se compose d’une petite boutique sur le devant d’une chambre derrière dépendant de la maison précédente appartenant au Sieur Musard et il a la même origine de propriété. Sous la droite du couloir est une salle éclairé sur la rue. Une autre salle derrière séparée de la précédente par une cloison vitrée et une grande cuisine au fond. En face la cuisine et de l’autre côté du couloir est une autre salle ayant toujours dépendre de la maison de « la Comète  ». Au 1erétage est une vaste salle de danse ou les bonnes mœurs reçoivent fréquemment de forts accros, une buvette par derrière et une autre petite salle où sont reçus les voyageurs. Deux escaliers desservent la salle de danse , l’un passant derrière la chambre du Sieur Boitard , coiffeur et l’autre aboutissant à l’extrémité nord-ouest du corridor et à la cour. Il faut réellement avoir un tempérament façonné tout exprès pour diriger et exploiter cet établissement. Le bal public du dimanche est tout ce qu’il y a de plus dégoûtant et de plus écœurant. Celui qui s’y tient le Mardi Gras ne diffère pas des bals de la barrière à Paris . L’ « Auberge de la Comète’(Auberge de la Comète) » appartient au Sieur Hubert Bernon , vigneron et à Eulalie Mouton , son épouse, qui demeurent Rue Johanneau . Ils l’ont acquis en 1866 de Paul Rey , aubergiste et de Louise Hippolyte Millet , son épouse, qui l’exploitaient alors. Ceux-ci avaient acquis vers 1850 la portion habitée par le Sieur Boitard de la Veuve Leguay Alanor et le surplus avait été recueilli par la femme Rey dans la succession de Paul Millet Thême , son père, qui donna cet établissement le nom de « la Comète  », en 1811. (34)

La maison qui suit est habitée par le Sieur Lucien Guiochain Mille , mercier , et appartient à Monsieur Jean Baptiste Crespin Delaunay . Elle fait le coin de la Rue des Trois Piliers et de la Place de la Halle . Sa façade étant sur cette dernière place, c’est là seulement qu’elle sera décrite.{Bonnin page : 318} (35)