Description de Sancerre de Léopold Bonnin : Rue des Degrés


Rue des Degrés ( Présent dans ) ( recensement 1876 ) ( en ) (1)

Géolocalisation du lieu

La Rue des Degrés qui prend naissance entre la Place du Puits du Marché et la Place de la Paneterie , tire son nom de l'escalier qui se trouve construit à la partie inférieure et aboutit à {Bonnin page : 112} la Porte Oison . (2)

Description du lieu

Cette rue, en raison de sa pente et du mauvais état de réparations dans lequel elle est maintenu, bien à tort par l'administration municipale, est très incommode et même dangereuse. (3)

Néanmoins elle est une des plus fréquentées de la ville. Tous les habitants du quartier de la Paneterie , de Saint Père , de l’Église et de Saint Denis que leurs occupation appellent à Saint Satur , Ménétréol sous Sancerre ou dans le val de la Loire , ainsi que dans les vignes situées au sud de Sancerre, passent par la Rue des Degrés . (4)

Comme je viens de le dire un escalier en pierre aussi mal entretenu que la rue, aboutit à la Porte Oison . Une rampe en fer adaptée de chaque côté de cet escalier, permet aux personnes chargées ou aux vieillards de la gravir plus commodément. (5)

Détail du lieu

En entrant dans cette rue par la Place du Puits du Marché en trouve d'abord à gauche la maison Gressin dont j'ai parlé à l'article de cette dernière place et à droite l'Hôtel de Ville décrit à l'article de la Place de la Paneterie . L'entrée de l'École communale de garçons (École Communale Catholique) catholiques se trouve à la suite du bâtiment de l'Hôtel de Ville et dans la cour de cette école. (6)

Après la maison du Sieur Gressin , à gauche, on trouve une vieille masure inhabitée n'ayant qu'une porte et une toute petite fenêtre. Un escalier en pierre avançant de plus d'un mètre sur la voie publique, y donna accès. Elle appartient au Sieur Eugène Bourdeaux , ouvrier maçon et lieutenant de réserve au 4ème régiment de ligne, qui l'a recueillie dans la succession d'Anne Roblin , sa mère, décédée épouse de Rossignol Bourdeaux et qui la possédait comme héritière de sa mère la Veuve Roblin dit « Roquelaure ». Derrière cette maison se trouve un autre logis qui n'en est que le prolongement, lequel appartient à Jean Roblin , vigneron , qui l'habite et qui lui provient de la mère la dite Veuve Roblin . (7)

Une cour sépare ces deux immeubles de la maison suivante qui appartient au dit Sieur Eugène Bourdeaux et est habitée tant par lui que par Rossignol Bourdeaux son père. Cette maison qui a rez de chaussée et 1er étage provient également de Anne Roblin et de sa mère. (8)

A la suite de la maison Bourdeaux , toujours à gauche, se trouve le jardin de Monsieur Edmond Malfuson , avoué et adjoint au maire. Ce terrain qui est appelé vulgairement le jardin de l'Hôpital (Hôtel Dieu), dépendait en effet de l'Hôtel Dieu de Sancerre et les sœurs n'avaient qu'à traverser la rue pour s'y rendre. Il a été établi sur l'emplacement d'une maison dont on aperçoit les restes dans le pignon sud de la maison Bourdeaux . Les fondations existant encore dans le milieu du jardin où à peu près, dans la direction de l'est à l'ouest. (9)

Vis à vis le jardin Malfuson , à droite en descendant la rue et à la suite de la cour de l’École communale de garçon catholique , se trouvant la cour et les bâtiments du Collège (Collège Communal) donnés à la ville par Jean Ribaton , Prêtre et Pierrette Mathérat , sa mère, veuve de Valentin Ribaton suivant acte du 15 juillet 1521, passé devant Monsieur Simon Dupuys , notaire à Sancerre. (10)

Petite Histoire :Don de bâtiments pour la création d’un collège