Description de Sancerre de Léopold Bonnin : 4ème partie


4ème partie (1)

Pour décrire la 4ème partie comprise entre le Chemin d’Amigny et la Route de Bourges et la partie de cette route jusqu’au chemin conduisant à la Tuilerie de Monsieur Bongrand , je commencerai par le bureau d’octroi de Saint Ladre appartenant à la ville et construit tout sur le terrain commençant que sur une portion du jardin Thomas Maine . Les travaux de construction du bureau et du bâtiment de l’Octroi furent adjugés le 31 mai 1873 au Sieur Daniel Darchy , maître maçon pour la somme de 4620 francs et terminés vers le mois de novembre de la même année. Le receveur le né Henry Leguay , s’y est installé le 1erjanvier 1874. (2)

Derrière et à la suite du bureau d’octroi , en se dirigeant sur la Route de Bourges se trouve le jardin du Sieur Thomas Maine et celui de Monsieur Prosper Pinon . (3)

A la limite ouest de ce dernier jardin est un grand corps de bâtiment divisé en deux parties. (4)

La 1ère qui est la plus rapprochée du jardin Pinon , est occupée par le Sieur Augustin Conneaut , cantonnier chef et cabaretier à l’enseigne du « Cheval Blanc  », (5)

La 2ème est un {Bonnin page : 430} grand magasin d’épicerie en demi-gros exploité par Monsieur Prosper Pinon , propriétaire de l’immeuble. Derrière ce corps de bâtiments sont d’autres construction dans lesquelles le Sieur Pinson qui est en même temps fabricant de chandelles a établi son fondoir et son séchoir . Une vaste cour s’étendant jusqu’au Chemin d’Amigny lui sert à déposer les voitures. Cette maison a été acquise par le Sieur Pinon en 1870 ou 1871 de Madame Veuve René Savignat Desbois et elle provenait à cette dernière de son gendre Joseph Raphanaud , aussi épicier et fabricant de chandelles qui la lui avait vendu vers 1866. Le Sieur Raphanaud s’en était rendu acquéreur en 1856 du Sieur Louis Renat , maquignon qui l’avait lui même construite en 1851. (6)

La maison qui suit et qui joute au sud-ouest un chemin non communal allant de la Route de Bourges au Chemin d’Amigny a été construite également en 1851 par Monsieur Jean François Lauverjat dit « la Grenouille ». Elle dépend d’un vaste ensemble de construction appartenant actuellement à Monsieur Edmond Bongrand , épicier , Place de la Halle et lui provenant d’acquisition faite en 1875 des héritiers de Monsieur Lauverjat sus-nommé et de sa Veuve Madame Marie Anne Naudet . Elle est actuellement habitée au rez de chaussée par le Sieur Étienne Gressin , marchand de bois et au 1erétage par Monsieur de Lacoste Lareymondie , vérificateur des domaines . Derrière se trouvent des petites constructions servant de décharge et un magasin à plâtre (magasin à plâtre et papiers peints) ouvrant sur le Chemin d’Amigny . Au delà du Chemin non communal dont je viens de parler est un jardin établi par Monsieur Lauverjat sur des vignes acquises par lui de Louis Bourgeois , Émile et Victor Bourgeois et autres en 1848. Derrière ce jardin, toujours en suivant la Route de Bourges est un terrain récemment acquis par Monsieur Bongrand des héritiers Saujot et sur lequel a été construit un petit four à plâtre . (7)

A la suite de ce dernier terrain est un autre chemin dépendant de la propriété et conduisant à une Tuilerie comprenant différentes constructions telles que fourneau, maisons pour les ouvriers attachés à cette exploitation, halle et séchoir , le tout édifié en 1848. En arrière du fourneau et sur le Chemin d’Amigny se trouve un hangar établi sur poteaux, servant à abriter la marchandise fabriqué. Au dessous de ce hangar sont deux voûtes pratiquées. On ne sait dans quel but par Monsieur Lauverjat et qui sont inoccupées. Au bout du dernier chemin dont il vient d’être parlé et sur la gauche est un petit bâtiment joutent les terres du Fort , actuellement occupé par Monsieur François Lejay fils et Madame Sidonie Bordier , son épouse et dans lequel était auparavant installée une brosserie qui n’a pas prospéré et qui était dirigée par Monsieur Dard, gendre de Monsieur Lauverjat . (8)