Les lieux d'aisance de cette maison portent pour être aussi vastes et même plus que la maison elle même. Dans mémoire d'homme on n'en a vu opérer la vidange que deux fois. La première en 1825 {Bonnin page : 73} ou 1826 et la 2ème en 1872. Les vieillards racontent qu'à cette première époque les vidangeurs avaient travaillé plus de quinze nuits sans pouvoir arriver à vider la fosse et qu'ils avaient dû s'en tenir là, qu'ils avaient rapporté que cette fosse présentait une succession de voûtes comme une église et des canaux s'étendaient très loin sous les maisons voisines et même jusqu'à la Rue Saint Jean . (2)
Ces assertions sont évidemment exagérées. En 1872 m'y étant transporté par curiosité avec Monsieur Pénard , commissaire de police , pendant les travaux de vidange qui duraient déjà depuis trois nuits, nous avons au moyen d'un cordeau descendu une lanterne allumée dans la fosse et nous avons pu constater qu'elle était très grande, mais comme les propriétaires n'étaient pas disposés à pousser plus loin les travaux à cause des frais que cela pouvait occasionner (trente francs par nuit). Nous n'avons pu vérifier les allégations avancées par les ouvriers de 1825. (3)